Zone Archives : Andre's Afterlife

couverture

American Way, 15 août 2007.
Mille mercis à Estelle pour la traduction

Depuis un an qu'il est en retraite, le champion de tennis Andre Agassi prouve que son jeu est peut-être encore meilleur en dehors du court. Par Joseph Guinto - Photos de Brad Hines.

Andre Agassi est là, debout et torse nu, et tout le monde le regarde tout en faisant comme si de rien n'était. De toute évidence, Agassi, lui, n'a pas remarqué qu'on l'observe tout en prétendant que non. Pourquoi devrait-il faire attention ? Ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve "sans chemise" devant d'autres gens. Retour en arrière, pendant ses jours les plus "poilus" (avant qu'il ne se rase la tête et la poitrine) : à la fin des matchs, il avait pour habitude de lancer ses t-shirts pleins de sueur dans le public. Il s'est aussi rendu célèbre en se mettant torse nu pour l'une de ces célèbres et regrettables publicités pour Canon - avec ce slogan agaçant "l'image est tout".

En ce moment, nous sommes seulement une douzaine de personnes - hm - qui ne regardent pas Agassi. Ils sont tous là, à Las Vegas, à l'intérieur du "Andre Agassi College Preparatory Academy", afin de le prendre en photo pour la couverture du magazine que vous tenez en ce moment dans vos mains. Lorsqu'Agassi enlève son t-shirt bleu pastel pour enfiler le t-shirt de John Varvatos qu'il portera sur les photos, quelqu'un admet enfin être en train de regarder ce que nous étions tous en train d'observer.
"Andre", dit Rob Powers, le directeur de communication de la Andre Agassi Charitable Foundation, une organisation que USA Today a qualifité de "norme en or" des œuvres de charité dirigées par des célébrités, "à chaque fois que je vous vois vous semblez de plus en plus musculeux".

“Musculeux” est la bonne formulation. "Balaise" irait aussi. Agassi, à 37 ans et à la retraite depuis tout juste un an, est l'exemple typique d'un homme en forme, bronzé et reposé. La dernière fois que la plupart d'entre nous l'avons vu, c'était il y a un an et ce n'était pas le cas. Il termina une carrière de 21 années en boîtillant littéralement, souffrant de son nerf sciatique pendant l'US Open 2006. Il gagna 2 matchs, dont l'un en 5 sets contre Marcos Baghdatis qui finit au milieu de la nuit. Mais la douleur fut trop forte, et Agassi perdit au tour suivant contre un joueur nommé Benjamin Becker.

Malgré tout, il déclare que l'US Open 2006 reste l'un des moments les plus chers de sa carrière. Ce qui n'est pas rien. Après tout, Agassi est un homme qui a gagné 8 Grand Chelem, et il fait partie des 5 joueurs à avoir gagné les 4 titres suprêmes. En plus, il a remporté une médaille d'or aux Jeux Olympiques. Le grand Pete Sampras n'y est pas parvenu, pas plus que Roger Federer, potentiellement encore plus fort. Selon Agassi, malgré sa sortie au troisième tour, l'US Open de l'an dernier a été un moment encore plus fort que lorsqu'il a embrassé le trophée de Roland Garros. "Cela a été le meilleur tournoi", dit Agassi. Il parle de manière libérée, semblant encore ému par cette expérience. "Ce dernier tournoi fut tout pour moi. Ce moment à New York valait bien ces 21 années de travail. Il valait bien chaque… jour de ces 21 années."

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Ces 21 années sont maintenant bel et bien passées, et il les a laissés partir. Le jeu ne lui manque pas. Même si le tennis a été au centre de sa vie une bonne partie de celle-ci - depuis que son père accrocha des balles de tennis au-dessus de son berceau - cela ne lui manque pas. Agassi est devenu professionnel à 16 ans, a atteint sa majorité sur le court central en gagnant Wimbledon, et, ensuite, après avoir chuté de la place de n°1 mondial à la 141ème place, il est revenu sur le court de façon remarquable et respectable. Il a gagné Roland Garros ainsi que 4 autres Grand Chelem. Selon lui, tout cela n'était qu'un prélude à ce qu'il est aujourd'hui et à ce qu'il deviendra dans les 21 prochaines années.
Et qu'est-ce que cela sera exactement ? Il ne peut le dire. "Je suis juste une personne passionnée", explique Agassi, resplendissant dans son ensemble entièrement blanc, composé d'un t-shirt et d'un pantalon de coton. "Je veux accomplir quelque chose qui laisse une trace, quelque chose qui touche les personnes dans un sens positif. Je ne sais pas comment on peut appeler cela."

Quel que soit le nom qu'on lui donne, on ne peut certainement pas le qualifier uniquement de "joueur de tennis".

“En ce qui me concerne, le tennis a seulement été un moyen pour moi de faire ce que j'ai fait ici", dit Agassi en montrant à travers la fenêtre le campus de 5 acres (plus de 20 000 m2;) et de 40 millions de dollars de la'Agassi Prep', école construite dans l'une des banlieues les plus pauvres de Las Vegas. "Les réussites que j'ai pu connaître dans le tennis ne se situent même pas dans la même stratosphère que ce que nous faisons ici."

Vous connaissez cette démarche rigolote d'Agassi ressemblant à celle d'un oiseau lorsqu'il se trouve sur la ligne de fond avant de servir ? Cela ne vient pas seulement du tennis - il marche vraiment comme cela. Il se promène ainsi entre les bâtiments de son école sous les 42°C de la chaleur sèche de Vegas. Il marche de cette façon lorsqu'il croise une classe d'enfants allant dans l'autre direction. Il joue des poings avec eux. Ils sourient - rigolent même. Mais aucun d'entre eux ne semble plus excité que cela en voyant cette légende du tennis dont le nom se trouve inscrit sur la façade de leur école en grandes lettres argentées. Peut-être sont-ils habitués à lui maintenant. Des responsables expliquent qu'Agassi rend visite à l'école plus de 30 fois par an, en général pour présenter le campus à des donateurs potentiels.

Agassi est le premier collecteur de fonds pour sa fondation. Cela signifie entre autres qu'il préside le gala "Grand Chelem pour les enfants". Le public y vient sur invitation, des stars à la mode montent sur scène, et des millions de dollars sont récoltés. À ce jour, la fondation a récolté 60 millions de dollars pour diverses causes, dont le "Boys & Girls Clubs" à Las Vegas. La majeure partie de cet argent va dans l'aide aux enfants défavorisés. Agassi s'assure de cela en payant les frais administratifs de sa poche.

Bien qu'elle ne soit pas la seule à bénéficier de la fondation, l'école demeure la principale bénéficiaire de ses largesses. Agassi pense que cela représente la manière la plus appropriée d'utiliser les dons, la façon la plus directe d'aider les enfants. L'école reçoit elle-même des aides des gouvernements local et national. Étant donné qu'il s'agit d'une école privée, les autorités la subventionnent au même taux que les autres écoles dans le Nevada. La Fondation Agassi comble la différence entre cette somme et la moyenne nationale par élève.

C'est un peu compliqué. En fait, Agassi l'explique mieux que cela. Il devient une vraie encyclopédie quand il s'agit de donner des détails sur l'école et sa fondation. "L'état du Nevada se trouve au 49éme rang au niveau des États-Unis en ce qui concerne les allocations scolaires", dit Agassi. "L'État donne environ 5 400 $ par étudiant. La moyenne nationale s'élève à environ 8 500 $. La fondation ramène donc le financement à la moyenne nationale." C'est important car si l'école est un succès, cela prouvera que l'on n'a pas besoin de dépenser beaucoup plus pour donner aux élèves des écoles publiques une éducation exemplaire. "Maintenir notre financement à la moyenne nationale montre que n'importe qui peut en faire autant", dit Agassi.

Malgré tout, l'école a connu son lot de problèmes administratifs - notamment réussir à garder un effectif suffisant de professeurs - depuis son ouverture en 2001, avec un effectif limité et seulement quelques classes. Mais maintenant les choses semblent être bien parties. La construction du campus sera terminée cet automne pour accueillir les classes K-11, et en août 2008, l'école recevra un effectif complet de 650 étudiants en classe K-12. La première promotion obtenant un diplôme continuera donc à l'université en 2009, grâce à une attention particulière portée au financement des bourses universitaires. Même si seule une poignée de diplômés pourra continuer à l'université - c'est l'objectif d'une éducation exemplaire - cela constituera un véritable aboutissement, étant donné que les bâtiments modernes, brillants et multicolores de l'école se situent dans un quartier qui, bien que physiquement proche du clinquant Strip, reste très éloigné du riche monde des casinos. La plupart des élèves viennent d'un rayon de 2 miles autour de l'école ; 70 % d'entre eux viennent d'un foyer monoparental. Si l'école Agassi n'avait pas existé, la plupart de ces enfants n'auraient pas eu accès à une éducation de bon niveau.

Et Agassi se sent particulièrement concerné. Il a quitté l'école classique à l'âge de 13 ans pour entrer dans une célèbre académie de tennis et, à l'âge de 16 ans, il a quitté l'académie pour devenir professionnel. C'est peut-être la raison pour laquelle il est si motivé par le potentiel de l'école. Et c'est certainement pour cela qu'il ne s'est pas occupé du planning des cours. "J'ai quitté l'école en classe de 4ème et j'ai eu mon baccalauréat par correspondance", dit Agassi en souriant. "Donc il ne vaut mieux pas que je m'occupe du programme d'études. Je n'aurais pas idée de ce qu'il y a à faire."

Pourtant, il sait exactement où il va avec cette école. Il voudrait bâtir un modèle qui pourrait fonctionner dans le Nevada et dans tout le pays. C'est pourquoi le financement de l'école est limité au niveau de la moyenne nationale - afin de prouver que tous les états pourraient faire de même. C'est ce qu'Agassi veut dire lorsqu'il explique que sa carrière tennistique ne se situe pas dans la même stratosphère que son école ; il mentionne le potentiel. Vous pensez l'impressionner en le décrivant comme "Andre Agassi, le joueur qui a gagné 8 Grand Chelem". Essayez plutôt "Andre Agassi, l'homme qui a aidé à réinventer le système d'éducation américain". Car c'est cela qu'il veut laisser derrière lui.

"Mais", avertit Agassi, "nous devons tout d'abord réussir ici. Nous devons franchir l'étape des essais et des erreurs commises en ouvrant une classe K-12 et en délivrant des diplômes permettant aux enfants de poursuivre leurs études. Si nous arrivons à faire cela, nous pourrons ensuite discuter avec l'Etat afin d'obtenir un financement qui atteigne la moyenne nationale, puis voir comment nous pourrions répéter cette initiative. J'ai rencontré beaucoup de personnes qui feraient des dons pour quelque chose comme cela à un niveau national si elles étaient assurées que cela allait fonctionner. C'est donc notre objectif - faire en sorte que cela fonctionne."

Peut-être vous posez-vous des questions quant à son dos. Et bien, non, il ne le fait plus souffrir. Le problème au niveau des disques et la sciatique qui ont failli l'empêcher de vivre cet ultime moment sur le court central de l'US Open appartiennent au passé. "Si j'avais su que cela se passerait aussi bien, j'aurais peut-être déjà pris ma retraite il y a longtemps", dit Agassi en souriant, le coin de ses yeux se plissant de manière contagieuse. Il marque une pause pendant un moment, puis retire ce qu'il vient de dire : "Non, ce n'est pas vrai. L'ensemble de ma carrière est ce qui me donne la paix maintenant. Mais cela fait du bien de vivre loin des drames du tennis et en même temps d'avoir encore toute une palette pour m'exprimer et atteindre des buts. C'est comme si j'en retirais tous les bénéfices sans que cela ne me coûte."

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Avec 31 millions de dollars de gains dans sa carrière, 3 fois autant - et peut-être plus - avec ses contrats publicitaires, plus les gains de diverses affaires (pour en citer juste une, Agassi a été membre du groupe qui a acheté, remeublé et revendu au bout d'un an le Golden Nugget, célèbre casino de Las Vegas, le tout avec un bénéfice de 150 millions de dollars.), un tel homme pourrait faire beaucoup pour lui-même. Mais Agassi n'a pas l'intention de rester assis sur ses lingots d'or. En plus de son œuvre de charité, lui et sa femme, la championne Stefanie Graf (personne dans son entourage ne l'appelle Steffi), sont impliqués activement dans diverses affaires - résidences de vacances, restaurants, clubs de fitness, design de meubles, parfums. (Bien sûr, pourquoi pas ?) Et il ne s'agit pas seulement d'investissements faits de manière passive. Comme lorsqu'il s'agit de sa fondation ou de son école, Agassi ne fait pas que laisser son argent dans un sac afin de pouvoir partir au golf. "Tout ce que nous entreprenons en affaires aujourd'hui représente vraiment quelque chose où je m'investis", dit-il. "C'est pourquoi je m'implique. J'ai dit non à des milliers de choses pendant des années. Pour moi, dire oui n'est pas une chose facile, car, une fois fait, je sais ce que cela signifie pour moi. Cela signifie réellement s'en occuper comme il faut."

Ses partenaires d'affaires sont d'accord. Ils disent que le Agassi que l'on a vu sur le court dans ses années les plus formidables - le gars qui étudiait ses adversaires avec minutie, brisait leur stratégie, et ensuite les démontait méthodiquement avec son jeu écrasant - est le même gars avec qui on finit par faire des affaires. À l'exception qu'il tape la balle moins souvent. "Quand Andre s'investit dans quelque chose, il se sent vraiment concerné", selon son ami et partenaire Michael Mina, un chef reconnu. Il est avec Agassi propriétaire du "Seablue and Nobhill" dans le MGM Grand de Las Vegas, ainsi que de 6 autres restaurants. Cinq établissements supplémentaires sont également en construction, répartis entre Detroit et Mexico City. "Andre s'intéresse vraiment aux choses jusque dans des détails auxquels la plupart des autres personnes de son calibre ne prêteraient pas du tout attention."

Afin de prouver à quel point la soif d'Agassi pour les détails s'étend même en dehors de la salle de conférence, Mina raconte la fois où il avait personnellement enseigné à Agassi comment préparer une base pour la soupe. "Lui et Stefanie mangent beaucoup de soupes à base de légumes", raconte Mina, prouvant ainsi que les gens l'appellent vraiment Stefanie. "Ainsi, lorsque je lui ai expliqué comment faire la base, il voulait savoir à chaque étape les détails exacts - exacts. Non seulement les mesures de la recette, mais tout, jusqu'à vouloir savoir combien de minutes cela prend exactement pour mélanger la soupe."

C'est marrant. Et il est certain que la manière dont Agassi fait affaires ou dont il apprend à faire la soupe est à mettre en parallèle avec celle dont il joue au tennis - plus ou moins. Mais la soupe, tout comme les affaires, ce n'est pas un jeu. Le tennis, oui. Le tennis, c'est du fun. C'est un coup gagnant sur la ligne. Break. Jeu. Set. Match. Tournoi remporté. Et la foule devient folle ! Les affaires c'est ennuyeux. Pouvez vous imaginer Rafael Nadal en train de grogner sur le design d'un canapé ?

Alors, imaginez cela : l'un des nombreux partenaires d'affaires d'Agassi, Mike Kreiss, Président de Kreiss, un fabricant de meubles haut de gamme basé à San Diego, jure avoir vu Agassi faire quelque chose de similaire. "Andre devient vraiment excité quand il aime quelque chose", dit Kreiss, qui a travaillé avec Agassi et Graf pour développer AGK, la Agassi Graf Collection par Kreiss. "Lorsque nous nous décidons pour quelque chose, il devient très enthousiaste. Il lève le poing et dit ‘'allons-y !'. Il possède une force irrésistible."

Canon voudra peut-être essayer ce slogan : “L'irrésistibilité est tout.” Non ? Pourtant Kreiss a raison. Andre Agassi possède une force irrésistible.
Il l'a prouvé aux fans de tennis, les regagnant après ses premières années rebelles, lorsqu'il répondait de manière insolente plus qu'il ne gagnait. Il a changé depuis. Évidemment. Mais ce n'est pas toujours si évident que cela. Par exemple, en tant que teenager rebelle, il lui est arrivé de mettre du rouge à lèvres lors d'un match.
Aujourd'hui, lors de la séance photo à l'école, lorsqu'on lui demanda, "vous portez habituellement du fond de teint pour les photos ?", Agassi nous regarda, ses yeux couleur whisky de seigle plus larges que d'habitude, et murmura : "je ne sais même pas ce dont il s'agit". Ah, à quelle vitesse nous oublions.

Aussi, quand on en vient à son œuvre de charité, l'irrésistibilité représente tout. Cet homme ne se contente pas de signer quelques chèques et de porter le smoking une fois l'an. Il vit ces choses-là. La vie après le tennis, dit-il, est une "trame pour toucher les gens de manière plus profonde, pour une période plus longue que 2 heures sur un court de tennis". Et cette trame s'est déjà bien étoffée. Agassi peut le constater où qu'il aille à Las Vegas. Ce fut le cas il y a 2-3 ans, alors qu'il prenait un brunch de Pâques dans un restaurant avec sa famille au complet, avec Graf et les enfants - Jaden (5 ans) et Jaz (3 ans) - et d'autres personnes, 16 au total. Dans cette foule, un employé du restaurant a réussi à approcher Agassi. "Il avait fait partie de gangs", dit Agassi. "Mais, un jour, il est allé au Boys & Girls Clubs que nous soutenons, et il m'a raconté les opportunités qu'il y a trouvé pour sortir de la rue, pour changer de vie. Il travaille maintenant depuis plusieurs années et va fonder une famille. Il m'a dit qu'il serait déjà mort si le Boys & Girls Clubs n'avait pas existé.

“Il y a de nombreuses histoires de vies comme celle-ci qui ont été touchées et de nombreuses autres que tu ne connais même pas. C'est la partie amusante, c'est l'effet de vague. Non, ce n'est même pas simplement un effet de vague, c'est comme un tsunami. Cela démarre petit et finit énorme. Tu changes la vie d'un enfant. Ensuite, comment il changera le monde, cela reste à découvrir. Tu ne peux qu'attendre et espérer."

Si tu t'appelles Andre Agassi, en attendant, toi et tes amis Lance Armstrong et Mia Hamm avec d'autres noms très célèbres du sport, vous agissez. Ensemble, ils ont ainsi créé Athletes for Hope (www.athletesforhope.org), une organisation visant à aider les riches, les célèbres, les forts et les rapides à prendre contact avec les meilleures œuvres de charité. "J'ai créé ma fondation, car j'étais fatigué de donner de mon temps et de mon argent pour finalement constater que cet argent n'arrivait jamais là où il le devait", dit Agassi. "Ce que nous voulons faire, c'est aider les autres athlètes à éviter ces problèmes. Ils ont une carrière dont la durée est limitée dans le temps. Ils ont besoin d'être aiguillés."

Est-ce que vous comprenez maintenant ? Son école peut continuer. Sa fondation peut aider à créer d'autres fondations. Cela va créer un tsunami de changements. Et un jour, comme Agassi le prédit, les enfants ne regarderont plus les athlètes d'en bas parce qu'ils sont riches ou parce qu'ils portent des chemises fluorescentes et des baskets cools. Non, il voit les choses ainsi : "imagine juste un enfant qui rêve un jour non pas de figurer dans une publicité télévisée, mais de changer une vie. Cela serait quelque chose".

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